Truies

Le nombre total de porcelets dépend essentiellement du nombre d'ovocytes ovulées. La croissance et le développement des ovocytes démarre dès la période de lactation précédente. Un déséquilibre énergétique négatif et par conséquent une perte significative de condition physique aura un impact négatif sur le nombre d'ovocytes ovulées et donc le nombre total de porcelets mis au monde. La stimulation de la production d'hormones indispensables à l'ovulation, durant la période située entre le sevrage et l'insémination, a également un effet positif sur le nombre d'ovocytes ovulées. Un régime spécialisé de « flushing » peut favoriser cette production hormonale.

Le nombre de porcelets nés vivants concerne essentiellement le nombre total de porcelets mis au monde et le nombre de porcelets morts-nés, le nombre de porcelets vivants correspondant au nombre total moins les morts-nés.

La principale cause d'un nombre élevé de porcelets morts-nés est une mise-bas trop longue. Si les porcelets restent trop longtemps dans le canal de naissance, ils risquent de manquer d'oxygène trop longtemps et de mourir.

La mise-bas peut prendre trop de temps si les truies manquent d'énergie et de calcium. L'énergie et le calcium sont nécessaires à la contraction des muscles, contraction indispensable au transport du porcelet dans le canal de naissance. Des régimes de transition spéciaux pour les truies visent un apport optimal en énergie et calcium afin de stimuler la mise-bas. Outre le choix de l'alimentation, la répartition de l'alimentation peut également être bénéfique pour la mise-bas : une meilleure répartition de l'apport en nutriments sur la journée et un apport en nutriments le plus rapproché possible du début de la mise-bas sont bénéfiques. Pour finir, la gestion peut favoriser la mise-bas via une assistance à la mise-bas.

Le poids au sevrage des porcelets peut être augmenté en augmentant la production de lait de la truie ainsi que la prise d'aliments de départ. La production laitière des truies peut être augmentée en modifiant le schéma d'alimentation des truies durant la période de lactation. Parallèlement, la composition de l'alimentation durant la lactation peut également être modifiée du fait qu'une production laitière plus élevée demande davantage de nutriments. Koudijs dispose des connaissances nécessaires pour modifier les nutriments en vue d'augmenter la production laitière des truies. Il est important de suivre l'évolution de l'état de santé des truies car une augmentation de la production laitière entraîne souvent une perte accrue de la condition physique. Par conséquent, il est important de « compenser » cette perte de condition physique durant la période de gestation suivante, afin de préparer les truies à une bonne production laitière lors de la prochaine mise-bas.

Même si la prise d'aliments de démarrage par les porcelets est limitée par rapport au lait de la truie, cela contribue à l'augmentation du poids au sevrage des porcelets. Koudijs propose des aliments de démarrage spécialisés pouvant être donnés en complément du lait de la truie. Le plus important dans ces formules est le choix des matières premières du fait que les jeunes porcelets ne peuvent toutes les digérer, contrairement aux porcs plus âgés. Koudijs propose de nombreuses recommandations de gestion pour optimiser la prise de nourriture avec ce type d'aliments de démarrage dans le bâtiment de mise-bas.

La principale cause de mortalité dans la salle de mise-bas est l'écrasement. Par conséquent, les plus grosses pertes dues à la mortalité lors de la mise-bas surviennent durant les 4 premiers jours après le sevrage. Les porcelets risquent davantage de se faire écraser lorsqu'ils sont moins énergiques. Une vitalité réduite est souvent liée à une mise-bas trop longue qui a entraîné un manque d'oxygène.

La sous-alimentation représente une autre cause de baisse de la vitalité. La sous-alimentation est due à une production insuffisante de lait par la truie. Cette production insuffisante peut être causée par un programme d'alimentation insuffisant, de sorte que l'apport quotidien en nutriments est insuffisant, ce qui affecte la production laitière.

Le choix d'un régime de lactation peut également jouer un rôle : une portée comptant de nombreux porcelets requiert une alimentation plus concentrée pour atteindre une prise de nutriments suffisante et une production laitière satisfaisante. Pour finir, la gestion joue également un rôle dans la diminution du nombre de porcelets moins énergiques en aidant les porcelets à trouver les mamelles et en garantissant une bonne répartition du colostrum entre tous les porcelets. Les porcelets qui restent trop longtemps derrière la truie car ils ne parviennent pas à trouver les mamelles consomment beaucoup d'énergie pour maintenir leur température corporelle. Les porcelets ne disposant pas de grandes réserves d'énergie, ils risquent de devenir moins énergiques. Par conséquent, il est important de déplacer ces porcelets vers les mamelles afin qu'ils trouvent les tétines et boivent le colostrum riche en énergie qui augmente la vitalité.

Enfin, la répartition du colostrum entre les porcelets est importante, sinon les porcelets les plus costauds boivent tout, laissant peu de colostrum aux porcelets plus faibles. Ces porcelets plus faibles risquent alors la sous-alimentation, perdent en vitalité et risquent davantage d'être écrasés. En assurant la gestion du colostrum, vous permettez une meilleure répartition de la prise de colostrum parmi les porcelets de la portée.